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EDUCATION ET AIDE HUMANITAIRE
22 mai 2007

chapitre 4 - Premiere experience de l'aide humanitaire

Je ne voulais plus travailler pour uniquement gagner de l’argent pour vivre. Il fallait que je trouve autre chose à faire.

Je souhaitais voyager, découvrir le monde, connaître d’autres cultures, vivre et me sentir vivre. Je désirais m’occuper d’enfants en manque d’amour, blessés par la vie.

Je voulais offrir du temps, partager un sourire, partager la vie des gens qui m’entouraient. Ne plus vivre à cent à l’heure en loupant le principal, ni avoir une vie superficielle.

Je pense que le problème de beaucoup de personnes de nos pays riches, est qu'ils se compliquent l'existence. Il leur faut gagner un maximum d’argent, jalouser la voiture du voisin, tout en oubliant le principal : aider la vieille dame qui traverse la rue, un enfant qui souffre, ou prendre du temps pour donner un peu d amitiés et de chaleur à ceux qui en on besoin.

Beaucoup de gens sont de plus en plus assistés et s'en satisfont. Ils ne veulent plus travailler, ne pensent qu’à être en vacances et à dépenser. Ils aiment manifester leur colère mais ne font rien pour s’en sortir.

Tout ça dans quel but? Nous sommes tous égaux devant la mort....

quitter

la France

où je me sentais comme à l’intérieur d’une « prison d’orée », irrespirable.

Je n'avais que quelques jours pour y réfléchir, mais dès le lendemain, je les rappelais pour leur dire que je partais.

En même temps, je me sentais un peu anxieuse de prendre un nouveau départ vers un pays que je ne connaissais pas. Mais j’avais tellement envie de vivre autre chose que je partais sans regret.

La Thaïlande

est, entre autre, un des premiers exportateurs mondiaux de riz et cultive aussi la noix de coco, le sucre, le maïs, l’ananas, le coton, le soja et les haricots verts.

Les Thaïlandais sont à 95% bouddhistes, du bouddhisme Theravada, courant aussi nommé le « petit véhicule ». La pratique de cette religion implique la recherche du juste milieu comme remède aux souffrances de l’existence (cette philosophie de vivre m’a beaucoup apporté dans mon quotidien et pour mon bien être personnel, ça m’a aidée à me construire).

Les traits les plus caractéristiques des autochtones sont leur sourire permanent et leur insouciance du lendemain.

Bangkok est elle une ville ?

Aucun centre, aucune avenue, aucune place, aucun quartier accueillant, rien ne donne à cet univers urbain l’aspect habitable, humain qui caractérise nos capitales.

D’ailleurs personne ici n’appelle cette ville Bangkok, son vrai nom c’est Krungthêp « la cité des anges ».

Cette année fut pour moi une expérience unique, pleine de nostalgie et l'assurance d’un épanouissement personnel très fort. J’étais très triste de revenir en France, mais au fond de moi-même, je savais que j’allais repartir car mon travail n’était pas terminé. Une nouvelle vie et un nouveau départ m'attendaient.

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