27 juin 2009
Ecole maternelle
Suivre ses progrès en petite section
En TPS (toute petite section) de maternelle, le jeu constitue l'essentiel des activités de votre enfant. Mais en jouant, il apprend... Revue de détails de ses progrès et nos conseils pour l'accompagner.
Petite section : quels progrès ?
- Comportement : votre enfant réussit à dominer son impatience, à attendre que sa maîtresse réponde à ses attentes ; à partager cet adulte avec d'autres enfants. Pas si facile pour les tout-petits, plutôt exclusifs.
- Autonomie : il apprend à se débrouiller un peu mieux tout seul – remonter son pantalon après un passage aux toilettes, enfiler ses chaussures, tenir son crayon...
- Reconnaissance spatiale : il connaît maintenant bien les lieux importants de l'école, sa classe, la cantine, la cour de récréation... Il a également pris ses marques en ce qui concerne le déroulement de la journée, notamment les temps forts (l'accueil, l'heure de la récré, l'arrivée des mamans...).
- Socialisation : en fréquentant l'école, il apprend les règles de la vie en société et, même si ce n'est pas toujours facile encore pour lui (et cela peut être un peu douloureux pendant longtemps encore !), il comprend qu'il n'est pas tout seul dans cette école.
- Découverte de la couleur : manipuler la couleur sous toutes ses formes est l'un des objectifs de la maternelle, même chez les tout-petits. En janvier, votre enfant saura reconnaître une couleur ou deux, mais pas d'affolement si ce n'est pas le cas car cette acquisition est très variable d'un enfant à l'autre (elle s'étale de 2 ans et demi à 4 ans). Cela dépend aussi beaucoup de son entraînement !
Petite section : comment l'accompagner ?
- Face à l'univers inconnu de l'école et à une institutrice qui ne peut s'occuper de lui tout seul, il est probable que votre enfant soit un peu angoissé en début d'année. Veillez donc à lui procurer toute la sécurité nécessaire à la maison, par exemple en lui assurant un rythme de vie très régulier et répétitif, en insistant sur les rituels, particulièrement celui du coucher. Tentez aussi de ne pas trop vous laisser déborder par vos propres angoisses (pas si facile de se séparer de son tout-petit !), car elles ont le défaut d'être très communicatives.
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