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EDUCATION ET AIDE HUMANITAIRE
17 juin 2008

"Depuis des semaines, je n'ai pas entendu un rire d'enfant"

Les navires américains vont quitter les côtes birmanes. La junte refuse même les hélicoptères militaires de ses voisins pourtant amicaux, qui pourraient accéder aux  réfugiés des zones les plus inaccessibles.  

Car malgré toutes les pressions internationales, les généraux birmans, ménagés par l'Inde et la Chine, restent sourds. Ils continuent de parader, vêtus de déni et de gloire, crient victoire pour leur parodie de référendum, se félicitent de leur efficacité dans les opérations de secours, et annoncent la phase d'urgence terminée.

Pendant ce temps là, la mort avance inexorablement dans les villages du delta où plus d'un million de sinistrés attendent toujours de l’aide, depuis 1 mois. Des humanitaires parlent aujourd’hui d'une épidémie de dysenterie à Bogalay.    

Je vous invite à lire ce témoignage paru dans l’Orient Le jour :

« Assise sur les ruines de sa maison démolie par le cyclone Nargis, Khin Hle fixe le ciel dans l’espoir que la pluie apportera bientôt un peu d’eau potable pour elle et ses trois petits-enfants. Depuis des semaines, son mari sillonne la rivière Mhaw Win sur un bateau défoncé, dans l’espoir de tomber sur des sauveteurs qui lui donneront de quoi survivre. En attendant, il ne reste à la famille que trois paquets de graines de tournesol, que les enfants devront se partager pour leur prochain repas.

« Nous n’avons pas d’argent, pas de nourriture, pas d’eau, pas d’abri », se désespère Khin, 61 ans. Angu, son village, est situé au cœur du delta de l’Irrawaddy, la région du sud-ouest de la Birmanie la plus dévastée par le cyclone Nargis qui a fait 133 600 morts et disparus et 2,4 millions de sinistrés. « Depuis des semaines, je n’ai pas entendu un rire d’enfant », dit-elle. . … Lire l’intégralité de l’article dans L'Orient Le jour. 

Voici aussi un reportage d’Aljazeera, intitulé : « le Myanmar affronte une seconde vague de morts », qui débute à la clinique Mae Tao du Dr Cynthia. Des sinistrés de Nargis y affluent, en plus des réfugiés habituels. On y apprend entre autres que des militaires organisent dans des villages des loteries pour déterminer qui aura le droit d’avoir à manger…

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