VOLONTAIRE OU BAMBOU (suite)

Le Bambou (nom donné aux volontaires partant pour enfants du mékong) est confronté à tout cela, d'un coup. Il sort de son université où les diplômes sont la sanction d'un vrai travail. Bien souvent, le Bambou est né d'une famille unie pleine de bonheur, d'un univers cohérent même si tout cela se fragilise. Et le voilà confronté à un monde où la vie triomphe par l'abondance des enfants mais où les blessures sont tellements profondes que les pères en oublient leur vocatin naturelle. Et le Bambou apprend que la plus grande vertu qui soit offerte à un jeune occidental, est l'HUMILITE......

De toutes leurs certitudes occidentales il ne restera rien. Si ! il restera tout. L'AMOUR et seulement l'AMOUR comme clef de voûte d'un monde qu'il faut reconstruire......

Et l'admiration sans borne pour les héros de ces pays qui, du milieu de l'insensé, ont su être ces traits de lumière et d'esperance pour leurs pairs......

Les actions ne sont qu'un prétexte. "L'excuse" de leur présence. La réalité de leur vocation se trouve dans la conclusion du père Ceyrac : " Ils m'ont appris à aimer"

C'est le cadeau des enfants pauvres aux enfants riches : L'ESSENTIEL

c'est le Christ défiguré par la violence et l'odieux de la haine qui enseigne au jeune Bambou que seul l'AMOUR sauvera l'humanité et que c'est là le programme de sa vie.

Bienheureux jeune homme, bienheureux jeune fille qui a découvert à l'aurore de sa vie d'homme ou de femme le seul et unique trésor de l'humanité.

Extrait de la préface du directeur général  d'enfants du mékong dans un livre que je suis entrain de lire sur des témoignages de Bambous comme moi je l'ai été pendant 8 ans en Asie. se sont des témoignages prennant et plein d'émotion.