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EDUCATION ET AIDE HUMANITAIRE
25 janvier 2009

L'autorité (suite)

Comment réagir face au « non » de l’enfant ?



Au fil de son développement moteur et de l’acquisition d’une certaine autonomie, l’enfant passe par plusieurs crises d’opposition. Le « non » est en tête de liste de son vocabulaire. Ces périodes sont essentielles au développement de l'enfant : il se construit en s'opposant. Armez-vous de patience et d'imagination pour passer ce cap. Usez de la négociation : il ne veut pas ranger sa chambre tout de suite ? Négociez pour qu'il le fasse dans 5 minutes. Il refuse de mettre son pull rouge ? Proposez-lui le bleu.

Et les
caprices ? La tentation de céder est grande : fatigue, envie de lui faire plaisir, manque de temps, peur du regard d’autrui… Pourtant, c’est en ne cédant pas que vous jouez votre rôle de parent et en assumez la responsabilité.

Punir ou pas ?



Lorsque l’enfant dépasse les limites, une punition peut être bénéfique, pour peu que l’on garde à l’esprit ces quelques considérations.

La sanction doit avoir un sens : rien ne sert de punir pour punir. Il est important que l’enfant comprenne la raison pour laquelle il a été puni ; expliquez lui en quoi son acte est répréhensible.

Par ailleurs, la punition doit être immédiate, pour que l’enfant saisisse le lien de cause à effet : bêtise=punition.

La vocation de la punition est éducative : pas de punition violente, humiliante. Envoyer l’enfant dans sa chambre est une bonne solution : il va se calmer, réfléchir à son acte, pour au final se sentir plus léger.

Enfin, utilisez la punition à bon escient : les multiplier peut avoir l’effet inverse escompté. Pour éviter les réprimandes, l’enfant risque de mentir sur ses actes.


L’aider à avoir confiance en lui



Votre présence, vos paroles sont un véritable moteur pour votre enfant, aussi est-il important d’être à ses côtés pour encourager son développement. Cependant pour grandir, votre enfant a besoin de marge : évitez de faire systématiquement tout à sa place, parce que cela va plus vite, parce que cela sera mieux fait. Peut-être s’énervera-t-il face à un échec ; soyez là pour le guider.

Evitez les propos dévalorisants tels que tu es bête, tu es maladroit : de telles phrases blessent votre enfant, lui font perdre confiance et nuisent à son développement personnel.

Lorsqu’il fait des progrès, félicitez-le, sans pour autant le mettre sur un pied d’estale bien sûr. De petits mots d’encouragements lui donneront confiance.

Enfin, oubliez la perfection... personne n’est parfait, et encore moins votre enfant qui grandit chaque jour ! Respectez son développement : les règles de discipline, mais aussi vos attentes envers votre enfant doit être adaptées à son âge.

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