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EDUCATION ET AIDE HUMANITAIRE
28 juin 2008

Entre l'école et la garderie (suite)

La premiere fois qu'il va à l'école, c'est un tel tournant, une telle victoire sur le monde des couches culottes, des areu areu, de la fusion affective, des galères de nounous, que les parents arrivent déjà remplis de reconnaissance envers l'école maternelle.

Sans se préoccuper vraiment des questions d'apprentissage. Et pour cause, les premiers enjeux sont moins scolairesque liés à la petite enfance :  - propreté  - socialisation - acceptation des contraintes - horaires, etc...

beaucoup de jeux aussi, c'est normal. mais pas seulement : il s'agit de devenir un véritable élève. Des choses parfois toutes bêtes, dont on omet l'apprentissage, peuvent engendrer de véritables handicaps : comment apprendre à écrire si on a pas appris à tenir un stylo, à maîtriser les pleins et les déliés des lettres en cursive? Comment apprendre à lire si on ne connaît pas l'alphabet, à compter si on connaît pas les chiffres ?

"la maternelle ne met pas tous les enfants dans les conditions de réussir l'école élèmentaire", C'est écrit noir sur blanc dans le rapport annuel du haut Conseil à l'éducation (HCE), remis à Xavier Darcos en septembre dernier. D'où branlebas de combat : commission, rapport "la maternelle : au front des inégalités linguistiques et sociales", sous la houlette du linguiste Alain Bentolila. Les conclusions sont rudes, et aprfois paradoxales, comme de préconiser l'école obligatoire à trois ans.

Deux mois après, nouveau boulot tiré par un inspecteur de l'Education nationale sous pseudo. Dasn il faut fermer les école maternelle", Julien Dazay décrit des journées phagocytées par des allers et retours en troupeau aux toilettes, en récréation, l'incessant ballet d'habillage, de déshabillage, etc...., ne laissant aux apprentissages qu'une demi heure par jour, écrit il. On perdrait son temps. La maternelle se serait qu'une garderie du pauvre, où l'on ne fait rien de plus qu'au centre aéré, et avec un encadrement beaucoup plus faible. Pire : on en ferait moins.

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