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EDUCATION ET AIDE HUMANITAIRE
16 juillet 2007

Biographie de Maximilien Kolbe (1894-1941) :

Raymond Kolbe est né en Pologne dans une famille assez pauvre, mais profondément unie et croyante. C'est un petit garçon assez turbulent, jusqu'au jour où sa mère s'écrie : « Mon pauvre enfant, qu'est-ce que tu deviendras ? » Cette question le bouleverse. Il s'ensuit un événement fondamental : « J'ai beaucoup prié la Sainte Vierge de me dire ce que je deviendrai. Alors elle m'est apparue en tenant deux couronnes, l'une blanche et l'autre rouge. Elle m'a regardé avec amour et me les a proposées. La blanche signifie que je serai toujours pur et la rouge que je serai martyr. Je les ai acceptées toutes les deux ! » avoue-t-il à sa mère. Il a dix ans. Dès treize ans, Raymond se sent appelé à devenir franciscain et entre au petit séminaire de Lwow. En 1910 il prend le nom de Maximilien-Marie et commence son noviciat. Il fait de très brillantes études à Rome malgré sa santé fragile et des attaques de tuberculose. En 1917 il fonde la Milice de l'Immaculée qui a pour but la conversion de tous les pécheurs. Les moyens mis en œuvre sont : l'exemple, la prière, la souffrance et le travail, dans une consécration totale à l'Immaculée. Maximilien est aussi très proche de Thérèse de l'Enfant Jésus à qui il confie ses désirs missionnaires infinis. Il est ordonné prêtre en 1918. De retour en Pologne, il fonde un mensuel : Le chevalier de l'Immaculée, qui connaît une diffusion étonnante. En 1927 il fonde Niepokalanow, la cité de l'Immaculée, immense « couvent maison d'édition ». En 1930 il part au Japon et fonde Mugenzai No Sono : le jardin de l'Immaculée, où il demeure jusqu'en 1936. La guerre interrompt toutes ces activités : la Pologne est vaincue et occupée. Il est arrêté une première fois avec ses frères le 19 septembre 1939. Relâchés le 8 décembre, ils retrouvent Niepokalanow saccagée. Maximilien réussira à publier un dernier numéro du chevalier avant d'être arrêté à nouveau le 17 février 1941. Le 28 mai, il est transféré à Auschwitz. Il y est particulièrement maltraité en tant que chrétien et prêtre mais toujours il répond à la haine par l'amour. un jour il s'offre en échange d'un de ses codétenus, père de famille, condamné à mort en représailles d'une évasion. Ils sont dix hommes condamnés à mourir de faim et de soif. Mais la présence de Maximilien transforme cette agonie qu'ils vivent dans les chants et la prière. Dernier survivant, le père Maximilien sera achevé par une injection de phénol le 14 août 1941.

Lettre à ses frères dispersés (1940) :

N'ayons aucune trêve dans notre travail de missionnaires. Répandons son règne dans tous les cœurs. Offrons dans ce but toutes nos peines et toutes nos souffrances. Ne désirons qu'une seule chose : qu'elle soit contente de nous. Tâchons de lui faire plaisir à nos dépens, même si cela nous coûte… Combien d'âmes retrouveront la lumière, grâce à votre dispersion ! Prions, acceptons amoureusement toutes les croix, aimons tous nos prochains, sans nulle exception, amis et ennemis… Dieu est amour : et comme l'effet doit ressembler à la cause, toute la création vit d'amour. Non seulement pour la fin dernière, mais aussi pour les fins intermédiaires et dans toute action saine et normale l'amour est le principal ressort et le principal moteur.

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