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EDUCATION ET AIDE HUMANITAIRE
22 juin 2007

chapitre 4 - Pattaya (Thailanle)

Afin de vous aider à comprendre dans quel univers violent et insoutenable vit la majorité des gens, il est important de faire le point sur cette ville.

Pattaya ancien village de pécheurs compte aujourd’hui environ 60 mille habitants, dont 30 mille prostituées. En thailande on compte environ 700 mille personnes séropositives. Le sida fait des ravages effrayants. Ce fléau coûte à la thailande des millions de dollars prélevés sur le budget national. La santé mentale des gens est aussi sérieusement affectée. Le virus est très répandu chez les prostituées et contamine les clients. J’ai entendu dire qu'à’à Pattaya plus de la moitié des personnes travaillant dans le service sexuel étaient atteintes. Pattaya étant réservé aux touristes, elle est donc est « la poubelle » des thaïlandais.

Pattaya est devenu avec le temps une écurie, un marché aux chevaux, ou les bars atteignent des dimensions grotesques. Jour après jour défilent des clients, véritables sacs à bière qui ont dépassés la cinquantaine et spécialisés dans la vulgarité, des vikings, des arabes en chemises de nuit, des italiens dépaysés, des français fanfarons. Sans compter les tours organisés par des chinois de Hongkong et des nippons que l’on trimbale en rangs serrés d’un spectacle de travelos au bordel voisin, somptueusement baptisé « palais du massage ». Pattaya s’est fait de la putasserie une spécialité.

On évalue à 2 millions, le nombre de citoyens thaïlandais employés au service sexuel, dont environ 400 000 enfants. Le nombre de garçons qui pratiquent le même métier n’est jamais mentionné, mais depuis 1992 une augmentation croissante se fait ressentir.

Dès lors « le tourisme sexuel » prospère : vieux, beaux qui s'aventurent dans les bars homosexuels avec un œil attendri pour la jeunesse montante, femmes en retour d’âge pressées de passer « un moment de détente », voyeurs qui se terrent dans une chambre à Pat Pong avec une caméra vidéo pour filmer des ballets de scènes pornographiques hâtivement improvisés. Hommes seuls, tristes, méfiants à force d’avoir été chez eux pourchassés et méprisés, et qui attendent dans une chambre borgne (avec leur valise fermée à clef sait on jamais) le gosse des bidonvilles qui en catimini viendra lui faire prestement quelques horreurs. Horreurs qui en Europe ou aux États-Unis lui coûterait, et il le sait, plusieurs années de prison....

Si vous êtes intéresses par plus de détails il faudra acheter le livre....

(extrait du livre l'école de la vie)

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