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EDUCATION ET AIDE HUMANITAIRE
21 mars 2007

L'ASIE - MUSEE GUIMET

j'aimerai vous faire découvrir l'Asie que j'aime temps en vous faisant visiter virtuellement ce musée.

L'Asie du Sud Est, Joyau du musée Guimet...

Quelle est l'origine de la collection Asie du Sud Est du musée Guimet ?

Elle est plus ancienne que le musée lui même, puisque celui ci a été fondé par l'industriel Emile Guimet à Paris en 1889 alors que les premières sculptures Khmères arrivent en France dès 1874. On les doit à Louis Delaporte, (un de mes ancêtre je vous en parlerai d'avantage dans un prochain post) marin qui avait été recruté comme dessinateur pour la mission d'exploration du Mékong en 1866.

S'étant pris de passion pour l'art Khmer, il organise une seconde mission en 1873 pour faire des repérage, moulages et photos qu'il obtient de montrer, à l'exposition universelle de 1889, dans des salles de l'ancien palais du Trocadéro. C'est l'origine du musée indochinois, qui existera jusqu'en 1927.

A cette date, la collection Delaporte rejoint Guimet où Etienne Aymonier, autre marin et épigraphiste, avait constitué entre temps des collections d'art Khmer. 

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Les deux sont réunies et Philippe Stern, historien d'art et futur directeur du musée, se met à identifier les lacunes et à faire venir d'Indochine des pièces de omplément. On a donc aujourd'hui à Guimet une collection tout à fait exhaustive parce que très raisonnée, et notamment un aperçu complet de l'art Khmer ancien des origines au XVe siècle environ.

Comment expliquer que l'art d'Asie du Sud Est, notamment l'art khmer, attire davantage le grand public que les arts chinois ou coréen par exemple ?

D'une façon générale, l'art Khmer séduit par son caractère spectaculaire, car il s'agit souvent de statues de très grandes taille. Angkor véhicule aussi un aspect magique, par le mythe du temple perdu dans la jungle. Surtout, la dimension humaine de la statuaire du monde indien, qui a donné lieu à des représentations très pures du Cambodge, fait que cet art est tout de suite compréhensible car ces Dieux sont avant tout de très beaux êtres humains stylisés. Delaporte estimait ainsi que l'art Khmer est immédiatement accessible car, malgré les conceptions très élaborées  qu'il comporte, un contact direct et possible avec ces visages majestueux, très spirituels, intemporels, et donc universels.

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A Guimet, ce sont essentiellement, pour des raisons historiques, le Cambodge et le Vietnam qui sont le mieux représentés. Le Laos l'est un peu moins car son art ancien a été très influencé par le Cambodge et parce que les représentations qui ont été conservées sont plus tardives et d'inspiration Thaïe.

Projets d'exposition 2008

L'une, est programmée fin 2008, sera consacrée à Dvaravati, l'art prè thaï bouddhique le plus ancien, qui permet de montrer au grand public un autre aspect que l'art de Bangkok. C'est un art très pur, largement influencé par les manifestations classiques de l'Inde ancienne. Le projet se fait en l'association avec les musées nationaux de Thaïlande, d'où proviendront les pièces. Le musée projet aussi de consacrer une exposition à Louis Delaporte et, à travers ses dessins et ses moulages, à sa redécouverte de l'art Khmer.

Article récupéré dans la revue d'Enfants du Mékong

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